Cest que Dieu n’avait pas un canal au travers duquel il pouvait se manifester. Dieu veut parler, et pour cela, Il a besoin de quelqu’un avec qui Il pourra le faire. Il n’y avait pas de rĂ©vĂ©lation publique, parce que Dieu n’avait pas de canal ou instrument. Ainsi le peuple ne pouvait rien entendre de la part de Dieu. C’est une chose
Nous nous sommes tous dit, Ă  un moment ou Ă  un autre “un jour j’aimerais bien faire ceci ou cela, un jour j’aimerais aller Ă  tel endroit, un jour cela changera” ou mĂȘme “si j’avais ceci ou cela j’aurais pu
” Nous avons des souhaits et des dĂ©sirs qui sont en attente de jours meilleurs
 Quelles sont les choses qui sont en attente dans ta vie et qui ne sont pas encore arrivĂ©es ? J’aimerais te donner trois principes qui pourront t’encourager dans ton attente, mais aussi te permettre de hĂąter ces moments 1- Rappelle-toi TOUJOURS que Dieu est Celui qui change les temps et les circonstances ! cf Daniel 221 Lorsque Daniel fait face Ă  des temps difficiles suite Ă  la demande injuste du Roi de Babylone, il se met Ă  chercher Dieu avec ses amis comme jamais et Dieu leur rĂ©pond. Alors, Daniel dĂ©clare une vĂ©ritĂ© puissante qui lui a Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ©e. Il dit C’est Dieu qui change les temps et les circonstances ». 2- Rappelle-toi TOUJOURS que les si » de la vie sont souvent conditionnĂ©s par notre foi. Alors crois qu’il y a un jour, comme dit l’apĂŽtre Paul, qui s’appelle aujourd’hui. C’est-Ă -dire un jour oĂč, par la foi, tu as la capacitĂ© de connecter l’éternitĂ© au temps. 3- Rappelle-toi TOUJOURS que Dieu fait toute chose belle en Son temps. Il ne t’oublie pas, mais Il fait travailler le temps et les circonstances en ta faveur, comme de l’argent sur un compte qui produit des intĂ©rĂȘts. Lorsque tu patientes, tu produis des intĂ©rĂȘts sur ton compte spirituel. Alors, quels que soient les temps ou quelles que soient les circonstances que tu traverses, comme le prophĂšte Daniel, fais confiance en Celui qui est capable de changer les temps et les circonstances ! Ce Ă  quoi tu aspires est en chemin... Aujourd’hui, pense Ă  une situation qui te semble interminable en ce moment et au lieu de dire “si j’avais
”, dis-toi plutĂŽt “ oui je crois qu’Il est avec moi, oui je crois qu’Il interviendra, oui je crois qu’Il ne m’oublie pas, oui je crois qu’Il changera ce temps et ces circonstances ! “ Excellente journĂ©e dans Sa prĂ©sence, Vous avez aimĂ© ? Partagez autour de vous !
Dieu a fait toute chose belle en son temps, il a mis aussi dans leur cƓur l'Ă©ternitĂ©, mais sans que l'homme puisse comprendre l'Ɠuvre que Dieu fait, du commencement jusqu'Ă  la fin. BCC1923: Bible catholique Crampon 1923
Liturgie de la Parole Gn 18 1-10 ; Ps 14 ; Col 1 24-28 ; Lc 10 38-42 Les textes de la liturgie de ce jour ont pour thĂšme commun l’accueil. Il y a d’abord l’accueil spontanĂ© et gĂ©nĂ©reux qu’offre Abraham Ă  un groupe de trois visiteurs inattendus que l’auteur du rĂ©cit dĂ©signe tantĂŽt au pluriel et tantĂŽt au singulier Cf. Gn 18 1-10, ce qui nous offre une belle prĂ©figuration du mystĂšre de la Sainte-Trinité  En accueillant ces Ă©trangers, Abraham a accueilli Dieu Lui-mĂȘme. Et comme toujours, Dieu ne Se laisse pas vaincre en gĂ©nĂ©rositĂ© en tĂ©moignage de Sa reconnaissance pour l’hospitalitĂ© reçue, Il promet au patriarche Abraham ĂągĂ© de cent ans, Ă©poux d’une femme stĂ©rile de quatre vingt dix ans, une descendance Cf. Gn 18 10 ! Comment un tel Ă©vĂ©nement ne serait-il pas la signature de Dieu, du Dieu de l’alliance, du Dieu de l’amour et de la vie ?! JĂ©sus a Ă©voquĂ© Ă  maintes reprises la grĂące liĂ©e Ă  l’hospitalitĂ©, en enseignant par exemple Ă  ses Disciples Qui vous accueille M’accueille, et qui M’accueille accueille Celui qui M’a envoyĂ© Mt 10 40 ». Il nous a prĂ©venus qu’au Jour de la RĂ©surrection l’exercice de l’hospitalitĂ© sera un critĂšre du Jugement, lorsqu’Il dira aux Ă©lus J’étais un Ă©tranger et vous M’avez accueilli Mt 25 35 », et aux maudits J’étais un Ă©tranger et vous ne M’avez pas accueilli Mt 25 43 ». Cette Tradition de l’hospitalitĂ© a Ă©tĂ© ensuite enseignĂ©e par les ApĂŽtres. Saint Paul Ă©crit ainsi aux HĂ©breux N’oubliez pas l’hospitalitĂ©, car c’est grĂące Ă  elle que quelques-uns, Ă  leur insu, hĂ©bergĂšrent des anges He 13 2 » et aux Romains Que votre charitĂ© soit sans feinte, [
] soyez avides de donner l’hospitalitĂ© Rm 12 9, 13 ». Autrefois, c’était une tradition dans nos pays chrĂ©tiens que mettre toujours une assiette de plus Ă  table, que l’on appelait “L’assiette du pauvre”, et en certaines rĂ©gions demeure encore cette si belle vertu naturelle de l’hospitalitĂ©. L’accueil en nos familles durant les mois d’étĂ© d’enfants confiĂ©s par le Secours Catholique, perpĂ©tue pour sa part cette noble tradition de l’hospitalitĂ©. En accueillant l’étranger, c’est l’Étranger par excellence que nous accueillons, Celui qui n’avait pas oĂč reposer Sa tĂȘte Mt Mais attention, accueillir l’étranger ne doit pas nous conduire Ă  accueillir son pĂ©chĂ© ou son hĂ©rĂ©sie, auxquels nous devons lui demander de renoncer s’il veut entrer chez nous ! Aujourd’hui, sous prĂ©texte de charitĂ©, nous accueillons l’homme et son pĂ©chĂ©, en sorte qu’au lieu de l’aider Ă  s’en dĂ©barrasser, on l’aide Ă  le propager
 chez soi ! Belle charitĂ© ! Je pense Ă  ces parents qui n’osent pas refuser de loger sous leur toit le couple de leur enfant non-mariĂ©, mais aussi Ă  tous ces immigrĂ©s musulmans
 Nous ne devons pas, sous prĂ©texte de charitĂ©, devenir les idiots utiles de l’Ennemi
 Si nous en avons les moyens, nous accueillons le nĂ©cessiteux en tant qu’il est membre de l’espĂšce humaine, aimĂ©e de toute Ă©ternitĂ© par Dieu et rachetĂ©e par le Sang prĂ©cieux de Notre Seigneur JĂ©sus-Christ, mais nous n’accueillons pas celui qui blasphĂšme JĂ©sus-Christ, ni celui vient mettre la guerre chez nous, comme il est du devoir de tout bon musulman ! Qui peut venir en effet aprĂšs le Christ, sinon l’Antichrist ? Et qui est encore capable de citer le doux saint Jean Beaucoup de sĂ©ducteurs se sont rĂ©pandus dans le monde, qui ne confessent pas JĂ©sus Christ, venu dans la chair. VoilĂ  bien le SĂ©ducteur, l’Antichrist. Ayez les yeux sur vous, pour ne pas perdre le fruit de nos travaux, mais recevoir au contraire une pleine rĂ©compense. Quiconque va plus avant et ne demeure pas dans la doctrine du Christ ne possĂšde pas Dieu. Celui qui demeure dans la doctrine, c’est lui qui possĂšde et le PĂšre et le Fils. Si quelqu’un vient Ă  vous sans apporter cette doctrine, ne le recevez pas chez vous et abstenez-vous de le saluer. Celui qui le salue participe Ă  ses Ɠuvres mauvaises. 2 Jn ». Le psaume lui-mĂȘme annonce que sera accueilli dans la Demeure de Dieu celui qui se conduit parfaitement Ps 14 2, c’est-Ă -dire celui qui honore les fidĂšles du Seigneur Ps 14 4 », et donc reconnaĂźt le Seigneur en eux
 Mais aujourd’hui, plusieurs s’imaginent devenus meilleurs chrĂ©tiens que les ApĂŽtres en ne craignant pas d’inviter les musulmans Ă  cĂ©lĂ©brer leur culte antichrĂ©tien jusque dans nos Ă©glises ! Ne formez pas d’attelage disparate avec des infidĂšles. Quel rapport en effet entre la justice et l’impiĂ©tĂ© ? Quelle union entre la lumiĂšre et les tĂ©nĂšbres ? Quelle entente entre le Christ et Satan ? Quelle association entre le fidĂšle et l’infidĂšle ? 2 Co ; Jude 23 » Les ApĂŽtres ne seraient-ils pas aujourd’hui condamnĂ©s pour islamophobie, mĂȘme par beaucoup de chrĂ©tiens ? Dans l’ÉpĂźtre aux Colossiens, saint Paul est enthousiasmĂ© par la contemplation du mystĂšre [
] cachĂ© depuis toujours Ă  toutes les gĂ©nĂ©rations Col 1 26 ». CachĂ© ? Pourquoi cachĂ© ? Parce que le pĂ©chĂ© originel avait plongĂ© l’HumanitĂ© dans l’oubli de Dieu et de Son amour Ă©ternel
 et que JĂ©sus n’était pas encore venu ! Mais ce mystĂšre [est] maintenant manifestĂ© aux membres de Son peuple saint Ibid.. », c’est Ă  dire aux chrĂ©tiens, Ă  ceux qui reconnaissent en JĂ©sus, Dieu mĂȘme ! Qui Me voit, voit le PĂšre. Jn 14 6 », dit JĂ©sus. JĂ©sus est prĂ©sent par Sa divinitĂ©, Cause de notre ĂȘtre et de son maintien dans l’existence. JĂ©sus est prĂ©sent par l’Église, Son Corps mystique Lorsque deux ou trois sont rĂ©unis en Mon Nom, Je suis lĂ , au milieu d’eux Mt 18 20 ». JĂ©sus est prĂ©sent par Sa Parole, qui demeure pour toujours, mĂȘme aprĂšs que le ciel et la terre auront disparus Lc 21 33. JĂ©sus est prĂ©sent dans les sacrements, actes par lesquels Il Ă©difie Son Église. JĂ©sus est prĂ©sent en la personne de Ses prĂȘtres, chargĂ©s de Le reprĂ©senter Ă  la tĂȘte de la CommunautĂ©. JĂ©sus est prĂ©sent enfin sous les apparences du Pain et du Vin consacrĂ©s. Je suis le Pain vivant, descendu du Ciel, pour qu’on Le mange et ne meure pas Cf. Jn 6 50-51 ! » VoilĂ  donc l’EspĂ©rance de la Gloire ! Col 1 27 » En JĂ©sus, Dieu S’est fait homme pour que l’homme devienne Dieu ! Que voudrions-nous d’autre ?! JĂ©sus-Christ est prĂ©sent parmi nous ! Mais L’accueillons-nous vraiment ? Quelle faim avons-nous de Lui ? Que dĂ©sirons-nous lorsque nous venons communier ? Vient-Il en nous incognito, comme un Ă©tranger Ă  qui nous sommes indiffĂ©rents ? Vient-Il pour notre condamnation 1 Co ? Ne sommes-nous pas la plupart du temps comme Marthe, si affairĂ©s aux choses temporelles Cf. Lc 10 41-42 que nous ne savons pas mĂȘme prendre le temps de L’adorer ? JĂ©sus ne condamne certes pas le service. Lui-mĂȘme en a donnĂ© l’exemple lorsque le Jeudi Saint, par exemple, Il lava les pieds de Ses Disciples en leur disant Si donc Je vous ai lavĂ©s les pieds, Moi le Seigneur et le MaĂźtre, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. Jn 13 14 » Ce que JĂ©sus condamne, c’est que l’on consacre au soin des choses temporelles le temps consacrĂ© Ă  la recherche de Dieu. “Travaillez non pour la nourriture qui passe, mais pour celle qui demeure en vie Ă©ternelle.” commande JĂ©sus Jn 6 27. Nous devons jalousement garder le temps libre du Jour du Seigneur pour le consacrer Ă  l’accueil de Dieu, dans la priĂšre et le repos Cf. Jean-Paul II, Lettre apostolique Dies Domini. Dieu nous a donnĂ© six jours pour que nous nous occupions de notre vie terrestre et passagĂšre, et Il nous demande, un jour par semaine, le Dimanche, de redresser la tĂȘte, de regarder vers le Ciel, de nous occuper de Lui et de notre vie Ă©ternelle
 Comment le mĂ©pris de la vie Ă©ternelle Ă  nous donnĂ©e au prix de la Passion du Christ rendue miraculeusement prĂ©sente dans le sacrement pourrait ne pas donner la mort ? C’est pourquoi, manquer dĂ©libĂ©rĂ©ment la Messe dominicale est un pĂ©chĂ© mortel CatĂ©chisme de l’Église Catholique n°2181. Il y a un temps pour tout. Le MaĂźtre est là
 Le MaĂźtre, la Sagesse, la Vie mĂȘme, Se donne, et nous nous occuperions d’autre chose ?! Il ne faut pas que les affaires d’ici-bas nous occupent si fort que nous fassions languir Notre Seigneur, si dĂ©sireux de Se donner Ă  nous ! Nous n’existons ici-bas que pour nous nourrir de JĂ©sus-Christ, acquĂ©rir la connaissance des MystĂšres cĂ©lestes, qui est vie Ă©ternelle Cf. Jn 17 3 ! Le but de notre vie, ce n’est pas, comme la sociĂ©tĂ© matĂ©rialiste, hĂ©doniste, perverse et impie, veut nous le faire croire, un bonheur humain, l’épanouissement ici-bas de nos potentialitĂ©s, si prĂ©cieuses soient-elles, mais la vie Ă©ternelle, Dieu Lui-mĂȘme ! L’EspĂ©rance de la Gloire ! Col 1 27 » Qui ne comprend alors, si la priĂšre est ce regard intĂ©rieur de l’ñme dirigĂ© vers Dieu par la foi et l’amour », que la priĂšre est indispensable, parce qu’elle nous conduit Ă  vivre avec Dieu comme on vit avec une personne aimĂ©e ». Sainte ThĂ©rĂšse d’Avila affirmait Il n’y a pour arriver [Ă  Dieu] d’autre chemin que l’oraison, et si l’on vous en indique un autre, on vous trompe Le chemin de la perfection, XXI, ƒuvres complĂštes, t. III, Cerf, 1982, p. 96 ». C’est lĂ  ce Ă  quoi Ă©tait toute occupĂ©e l’ñme de Marie elle commençait dĂ©jĂ  Ă  vivre si bien de la vie du Ciel qu’elle en oubliait-elle les besoins de la vie terrestre
 Et ce n’est pas le Christ, qui n’est venu que pour Se donner Ă  nous, Lui qui est la Vie du Ciel Jn qui allait retirer Marie Ă  son occupation ! Il nous faut savoir respecter la hiĂ©rarchie des valeurs et subordonner ce qui est de l’ordre des moyens Ă  ce qui est de l’ordre de la fin, l’action Ă  la contemplation, la vie temporelle Ă  la vie Ă©ternelle. Vivre avec Dieu comme avec une personne aimĂ©e dont on se sait aimĂ©, transforme la vie en une priĂšre continuelle. Mais pour en arriver lĂ , de nombreux obstacles sont Ă  surmonter, venant de l’extĂ©rieur de nous-mĂȘmes, les distractions, et de l’intĂ©rieur de nous-mĂȘmes, les attachements de notre cƓur Ă  des soins superflus, des plaisirs inutiles et des soucis inconsidĂ©rĂ©s. On vainc ces obstacles, Ă  l’exemple de Marie, par le renoncement et par le recueillement, la concentration de notre attention sur Dieu
 ici prĂ©sent
 que nous cherchons connaĂźtre et Ă  aimer, et l’application Ă  notre devoir par amour pour Lui. La priĂšre est la meilleure part Lc 10 42 », puisqu’elle est la vie Ă©ternelle dĂ©jĂ  commencĂ©e ! Et elle ne peut nous ĂȘtre enlevĂ©e Ibid. », puisqu’elle n’a pas de fin ! La priĂšre ne nous distrait pas de nos devoirs. Au contraire ! Elle nous y renvoie, mais aprĂšs les avoir Ă©purĂ©s de toute vanitĂ© et recherche de soi. La priĂšre, qui nous fait vivre avec Dieu comme [
] avec une personne aimĂ©e », nous rend attentifs Ă  ce que Dieu attend de nous
 et c’est alors, et alors seulement, que nous ferons bien ce que nous avons Ă  faire, parce que nous le ferons pour l’Amour de Dieu, et donc comme Dieu veut que nous le fassions
 Celui qui agit pour un autre motif que l’Amour de Dieu pose un acte d’aucune valeur pour sa vie Ă©ternelle. C’est pourquoi saint Alphonse de Liguori disait Celui qui prie se sauve ; celui qui ne prie pas se damne CatĂ©chisme de l’Église catholique, n. 2744 »  Saint Dimanche Ă  vous, chers frĂšres et sƓurs, qui ĂȘtes venus adorer et recevoir L’EspĂ©rance de la Gloire » !
Maisce n’est pas comme cela que Dieu fonctionne. En EcclĂ©siaste 3.11, la Bible dit : Dieu fait toute chose belle en son temps Et pourtant, l’homme est incapable de saisir l’Ɠuvre que Dieu accomplit du commencement Ă  la fin. Dieu a un plan pour votre vie. Il a aussi Ă©tabli un calendrier pour la mise en Ɠuvre de ce plan. Pourtant PĂšre LĂ©onard SantĂ©di/CrĂ©dit Guy AimĂ© EblotiĂ©/La Croix Africa. [Contribution PĂšre SantĂ©di 2/3] Le pĂšre LĂ©onard SantĂ©di est thĂ©ologien, membre du ComitĂ© thĂ©ologique du Symposium des confĂ©rences Ă©piscopales d’Afrique et de Madagascar et recteur de l’UniversitĂ© catholique du Congo. La Croix Africa reprend en trois parties sa rĂ©flexion thĂ©ologique sur la crise sanitaire actuelle intitulĂ©e OĂč est Dieu ? Le cri de l’homme en ce temps d’épidĂ©mie de coronavirus » et qui paraĂźtra aussi dans la revue de la congrĂ©gation italienne de la congrĂ©gation des Comboniens Nigriza ». Si ce qui nous arrive n’est pas commanditĂ© par Dieu, il faut Ă©galement dire que ce n’est pas la fin du monde. Dans notre contexte, il n’est pas rare d’entendre des voix qui s’élĂšvent pour affirmer que la fin du monde est proche. Pour les marchands de Dieu, tout se joue, en rĂ©alitĂ© dans le monde de la nuit », voilĂ  pourquoi il faut s’en remettre Ă  JĂ©sus qui sauve » et guĂ©rit » dĂ©niant ainsi les capacitĂ©s de l’homme Ă  pouvoir se affirmons que nous ne devons cĂ©der ni Ă  la peur ni au catastrophisme, ni Ă  la fatalitĂ© ni au pessimisme. Notre histoire prĂ©sente n’est pas livrĂ©e aux mains des forces occultes. La foi au Dieu crĂ©ateur du ciel et de la terre arrache l’ĂȘtre humain Ă  la soumission et Ă  la tutelle des forces cosmiques pour le situer dans la relation personnelle avec Dieu qui a fait l’homme Ă  son image et lui a confiĂ© l’univers, afin qu’en le servant, il rĂšgne sur la crĂ©ation ». Comme l’a si bien dit le pape François dans son homĂ©lie lors de la bĂ©nĂ©diction Urbi et Orbi, telle une tempĂȘte, la pandĂ©mie de Coronavirus dĂ©masque notre vulnĂ©rabilitĂ© et rĂ©vĂšle ces sĂ©curitĂ©s, fausses et superflues, avec lesquelles nous avons construit nos agendas, nos projets, nos habitudes et prioritĂ©s ». Nous avons donc placĂ© notre confiance et bĂąti nos civilisations sur des espoirs illusoires et factices. EspĂ©rance La pandĂ©mie de Coronavirus vient nous rappeler Ă  la vraie, Ă  la grande espĂ©rance en Dieu sauveur. L’espĂ©rance chrĂ©tienne est tout autre chose que des espoirs illusoires. Elle est habitĂ©e par une conviction simple selon laquelle l’avenir a un visage et un visage dĂ©sirable, mĂȘme si l’on en ignore les traits. Elle tient donc aussi que la forme sous laquelle se donne le prĂ©sent n’est pas unique ni close sur soi. Quelque chose d’autre est possible, qui doit nous mobiliser pour affronter le temps actuel et ses difficultĂ©s. Le refus de l’espĂ©rance signe donc la victoire de la mort sur nous car l’espĂ©rance chrĂ©tienne est l’antidote Ă  toute fatalitĂ© et Ă  tout pessimisme. Cette espĂ©rance ne nous dĂ©douane pas de nos responsabilitĂ©s pour tout faire reposer sur Dieu. ResponsabilitĂ©s Bien au contraire, elle nous engage et nous responsabilise Ă  transformer notre monde. Dans notre contexte, face Ă  la pandĂ©mie du Covid-19, cette responsabilitĂ© peut revĂȘtir plusieurs formes. La responsabilitĂ© des gouvernants de prendre des dĂ©cisions efficaces qui privilĂ©gient la vie des gens au dĂ©triment des intĂ©rĂȘts partisans notamment l’équipement appropriĂ© des centres hospitaliers, la prise en charge des soins des malades, l’assistance de la population par des mesures d’urgence humanitaire. La responsabilitĂ© des mĂ©dias de donner la bonne information et de ne pas verser dans le sensationnel, ni dans la banalisation d’une situation si grave pour la vie de la population. La responsabilitĂ© des organisations de la sociĂ©tĂ© civile de sensibiliser les populations surtout au niveau de la prĂ©vention et du respect des mesures d’hygiĂšnes. La responsabilitĂ© des scientifiques de poursuivre la recherche nĂ©cessaire pour trouver le traitement efficace contre la maladie ou proposer des solutions alternatives pour soulager les malades. La responsabilitĂ© du personnel soignant de se dĂ©vouer rĂ©ellement au service des malades. La responsabilitĂ© des pasteurs d’accompagner spirituellement et socialement les fidĂšles en particulier en cette pĂ©riode de souffrance. PĂšre LĂ©onard SantĂ©di Toutechose, il l’a faite belle en son temps. ” — EcclĂ©siaste 3:10, 11. Dieu a donnĂ© aux humains quantitĂ© d’occupations, de choses Ă  faire, dont Salomon a citĂ© quelques exemples. En outre, Dieu nous a fait don du libre arbitre, qui nous permet de dĂ©cider de ce que nous voulons faire. Toutefois, il y a pour accomplir chaque tĂąche Peut-ĂȘtre Dieu vous a-t-il appelĂ© Ă  entrer dans le ministĂšre Ă  plein temps. Vous vous rĂ©veillez le matin en Ă©tant fiers de savoir que votre journĂ©e sera dĂ©diĂ©e Ă  Son service, vous passez toute la journĂ©e dans diverses missions ministĂ©rielles, vous avez vĂ©ritablement le temps d’entretenir votre relation avec Dieu et de servir Son peuple. Oui, le ministĂšre Ă  temps plein est quelque chose de fonciĂšrement bĂ©nĂ©fique. Cependant, beaucoup de personnes y entrent simplement parce qu’elles se sentent appelĂ©es». Or, prendre la dĂ©cision d’entrer pleinement dans le ministĂšre demande bien plus qu’un simple sentiment». Le ministĂšre Ă  plein temps n’est pas de tout repos et vous devez prendre conscience des Ă©preuves et des difficultĂ©s auxquelles vous devrez faire face, ainsi que du prix d’une telle consĂ©cration. 1 Le ministĂšre Ă  plein temps ne nous donne pas plus de temps libre. Être dans le ministĂšre signifie travailler Ă  plein temps pour le Seigneur. Contrairement Ă  ce que l’on pense, cela ne signifie pas que vous aurez plus de temps libre, bien au contraire. L’avantage d’exercer un emploi dit “normal” est que notre emploi du temps est vĂ©ritablement dĂ©fini. Il y a une heure Ă  laquelle nous arrivons au bureau et une heure Ă  laquelle nous le quittons. Lorsque l’on est dans le ministĂšre, c’est une toute autre histoire. Beaucoup vous diront qu’ils ont dĂ» mal Ă  s’arrĂȘter de travailler et Ă  faire des pauses. A la façon des entrepreneurs, ils sont un peu leur propre patron. En cela, la liste de choses Ă  accomplir ne cesse de s’allonger, car il est rare d’avoir des personnes Ă  qui dĂ©lĂ©guer les tĂąches. Qui plus est, le fait de servir le Seigneur est un vĂ©ritable plaisir, quelque chose que nous ne considĂ©rons pas vĂ©ritablement comme un fardeau et en cela, il est trĂšs difficile de dire stop et de s’accorder de simples vacances. Lorsque vous entrez dans le ministĂšre, cela signifie que vous consacrez plus de huit heures de votre journĂ©e Ă  Dieu, Ă  la mĂ©ditation, Ă  l’étude de la Parole, Ă  la prĂ©dication de l’Évangile
 Le plaisir, vous le prenez dans le fait d’ĂȘtre au service des brebis et non dans le temps libre que vous vous accordez. Cela signifie “moins de vous, de vos loisirs et de vacances, et plus de JĂ©sus” en somme Jean 330. 2 Le ministĂšre Ă  plein temps, ce n’est pas ĂȘtre servi mais servir les autres. Le mot “ministĂšre” vient du mot grec “diakoneo” qui signifie “servir“. En Ă©tant Ă  plein temps, votre principal dĂ©sir doit ĂȘtre de servir Dieu et ensuite Son peuple. Attention, cela ne veut pas dire que les brebis doivent vous asservir et faire de vous leur serviteur au sens propre. Cela ne veut pas non plus dire que vous devez dire oui Ă  chacun de leurs dĂ©sirs. Vous n’ĂȘtes pas appelĂ© Ă  ĂȘtre esclave des hommes, mais esclave de JĂ©sus-Christ seul Luc 138; 1 Corinthiens 7 22-23. Cependant, le ministĂšre n’est pas fait pour les hommes ou femmes qui sont de nature Ă©goĂŻste et qui dĂ©sirent ĂȘtre servis par les autres, sans jamais mettre la main Ă  la patte. Il faut Ă  l’inverse, avoir un coeur rempli d’amour et de compassion comme Christ. Si vous ne vous sentez pas prĂȘt Ă  porter le lourd fardeau des Ăąmes et Ă  intercĂ©der nuit et jour pour le peuple de Dieu, n’entrez pas dans le ministĂšre Ă  plein temps. 3 Une belle rĂ©compense
 mais un lourd jugement ! Le ministĂšre Ă  temps plein appelle de grandes et belles rĂ©compenses, mais il appelle Ă©galement un jugement plus sĂ©vĂšre de la part du Seigneur, en particulier pour ceux qui enseignent la Parole. Il vous faut rĂ©aliser l’importance de votre rĂŽle auprĂšs des brebis et des diffĂ©rents messages que vous leur apportez. MĂȘme si les chrĂ©tiens se doivent de sonder les Ecritures, leur Salut dĂ©pend en partie de ce que vous leur enseignez et des doctrines sur lesquelles vous bĂątissez leur foi. Les personnes qui veulent servir Ă  plein temps doivent ĂȘtre prĂȘtes Ă  ĂȘtre jugĂ©es par Dieu en consĂ©quence. Mes frĂšres, qu’il n’y ait pas parmi vous un grand nombre de personnes qui se mettent Ă  enseigner, car vous savez que nous serons jugĂ©s plus sĂ©vĂšrement. Jacques 31 4 Le ministĂšre Ă  plein temps, ce sont des attaques pour lesquelles il faut ĂȘtre prĂ©parĂ©. Ceux et celles qui sont appelĂ©s Ă  servir Dieu Ă  plein temps savent que leur marche ne sera pas de tout repos. En plus de devoir porter le fardeau des Ăąmes, de les Ă©couter, de prier pour leurs problĂšmes et les leurs, ils deviennent Ă©galement les cibles prioritaires de l’ennemi qui fera tout ce qui est en son pouvoir pour les faire tomber. Cela peut se traduire par des attaques spirituelles, par des critiques et des insultes venant de toutes parts, de fausses accusations, des tentations de compromis et beaucoup d’autres dĂ©rives. Ceux qui veulent entrer dans le ministĂšre doivent ĂȘtre profondĂ©ment enracinĂ©s en Christ et surtout Ă©quipĂ©s pour faire face aux attaques du diable. En effet, beaucoup se pensaient prĂȘts mais en rĂ©alitĂ© ne l’étaient en rien. Ils se sont ainsi littĂ©ralement effondrĂ©s eux, et les Ăąmes qui Ă©taient sous leur responsabilitĂ©, Ă  cause de leur manque de prĂ©paration et de maturitĂ©. Nous invitons ainsi tous ceux qui sont appelĂ©s Ă  entrer dans le ministĂšre Ă  plein temps Ă  rĂ©flĂ©chir Ă  leurs motivations et Ă  considĂ©rer le coĂ»t que cela implique. Peut-ĂȘtre devrez-vous abandonner certaines de vos ambitions personnelles et autres activitĂ©s, faire des sacrifices pour laisser Dieu prendre pleinement le contrĂŽle. Si vous n’ĂȘtes pas prĂȘts Ă  diminuer afin de laisser Christ croĂźtre Jean 330, le ministĂšre Ă  temps plein n’est pas fait pour vous. Mais ne soyez pas pour autant dĂ©couragĂ©s. Il est tout Ă  fait possible de servir Dieu autrement. Tous ceux qui sont en Christ sont appelĂ©s Ă  le servir et ce, d’une multitude de façons. Il suffit ainsi de demander Ă  Dieu ce Ă  quoi Il vous appelle prĂ©cisĂ©ment. En faisant preuve de foi et de patience, Il vous rĂ©pondra assurĂ©ment. EcclĂ©siaste3:11 - Français Bible Louis Segond - fls. Il fait toute chose bonne en son temps; mĂȘme il a mis dans leur coeur la pensĂ©e de l'Ă©ternitĂ©, bien que l'homme ne puisse pas saisir l'oeuvre que Dieu fait, du commencement jusqu'Ă  la fin. ComprendreAu cƓur d’IsraĂ«l, gravĂ©e dans les cƓurs, la promesse demeurait ! Un jour, enfin, un bon berger ! Tellement de relations d’autoritĂ© sont perverties. De tout temps, de mauvais parents maltraitent leurs enfants, de mauvais princes exploitent leurs sujets, de mauvais bergers sont en dĂ©faut de soin pour leurs brebis. Plus guĂšre de bergers ni de brebis dans nos vies modernes, mais l’image parle encore. Et cette page retentissante d’ÉzĂ©chiel oĂč Dieu invective les profiteurs n’a rien perdu de sa force Quel malheur pour les bergers d’IsraĂ«l qui sont bergers pour eux-mĂȘmes ! N’est-ce pas pour les brebis qu’ils sont bergers ? Vous, au contraire, vous buvez leur lait, vous vous ĂȘtes habillĂ©s avec leur laine, vous Ă©gorgez les brebis grasses, vous n’ĂȘtes pas bergers pour le troupeau. Vous n’avez pas rendu des forces Ă  la brebis chĂ©tive, soignĂ© celle qui Ă©tait malade, pansĂ© celle qui Ă©tait blessĂ©e. Vous n’avez pas ramenĂ© la brebis Ă©garĂ©e, cherchĂ© celle qui Ă©tait perdue. Mais vous les avez gouvernĂ©es avec violence et duretĂ©. » Ez, 34,2-4. L’émotion du Christ qui voit ce jour-lĂ  toutes les brebis sans berger est intense. Pas un simple incident de parcours elle touche Ă  son secret, au secret de son ĂȘtre. Qui donc en vĂ©ritĂ© est ce bon berger ? Un berger-serviteur, jusqu’au don de sa vie pour chacune de ses brebis ?MĂ©diterDĂ©briefing en GalilĂ©e ! RĂ©union-bilan, retour d’expĂ©rience on voit bien la scĂšne. Les ApĂŽtres font le point avec JĂ©sus sur ce moment inaugural de leur aventure apostolique. Et, sur ces premiĂšres semaines passĂ©es avec lui Ă  la rencontre des gens, ils en avaient Ă  lui dire ! C’est la rĂ©action de JĂ©sus qui est inattendue. Pas de commentaire sur la mĂ©thode ni de réévaluation des objectifs mais un seul mot d’ordre le repos ! Bien sĂ»r, c’est une belle sollicitude du Dieu-fait-homme pour ses troupes, sans doute fatiguĂ©es des kilomĂštres, peut-ĂȘtre plus encore des insuccĂšs. Mais tellement plus qu’une sagesse de manager ! Le repos, moins comme antidote au surmenage et concession Ă  la culture du divertissement que comme promesse. Le repos, moins comme rĂ©paration que comme restauration de la foi profonde. Un nĂ©cessaire lĂącher-prise » du cĂŽtĂ© des hommes pour un laisser faire » donnĂ© Ă  Dieu. Dieu ne les invite pas tant Ă  buller », quoique
 Il veille sur le niveau de confiance, sur la foi. Il redoute pour eux l’insomnie de ceux qui finissent par ne plus dormir, incapables qu’ils sont d’abandonner Ă  Dieu pendant la nuit un peu de leurs affaires. Il faut relire Le Porche du MystĂšre de la deuxiĂšme vertu de PĂ©guy pour comprendre Ă  quel point Dieu aime les hommes qui dorment, comme ceux qui savent s’arrĂȘter, et prendre des vacances. Au terme de nos surinvestissements, faire shabbat donc. Mes amis, le septiĂšme jour, vous aussi, repos ! Car ce repos, moi Dieu, je le bĂ©nis ! Plus encore c’est peut-ĂȘtre mĂȘme dans cet abandon que je vais fĂ©conder vos vies, toi qui as Ă©tĂ© si Ă©mu devant les brebis sans berger, assiste les brebis abandonnĂ©es, guide les brebis perdues, console et rĂ©pare les brebis blessĂ©es par trop de mauvais bergers. Seigneur, comme tu l’as fait avec tes ApĂŽtres, laisse nous te dire ce que nous avons voulu faire pour toi, entends nos insuccĂšs et nos Ă©checs mais aussi notre dĂ©sir de te servir. Seigneur, comme tu l’as fait pour tes ApĂŽtres, inspire nous le dĂ©sir du vrai repos celui qui remet toute chose entre tes mains et change la gestion empressĂ©e de nos affaires en abandon profond Ă  ta providence.

QuelleunitĂ© et quelle harmonie ! Oui, JĂ©hovah a “ fait toute chose belle en son temps ”. — Eccl. 3:11. 2. Qu’a dit le psalmiste de JĂ©hovah et de ses ouvrages ? 2 Dans tous les Ăąges, les amis de Dieu ont cĂ©lĂ©brĂ© ses louanges pour ses Ɠuvres sans pareilles. Écoutez, par exemple, ce que dit le psalmiste : “ BĂ©ni soit JĂ©hovah Dieu, le Dieu d’IsraĂ«l, qui seul fait des

Dieu vit qu’il avait fait un dĂ©tour. » Exode 3,3 MoĂŻse redescend de la montagne Exode 34, 29-35 MoĂŻse demeura sur le SinaĂŻ avec le Seigneur quarante jours et quarante nuits ; il ne mangea pas de pain et ne but pas d’eau. Sur les tables de pierre, il Ă©crivit les paroles de l’Alliance, les Dix Paroles. Lorsque MoĂŻse descendit de la montagne du SinaĂŻ, ayant en mains les deux tables du TĂ©moignage, il ne savait pas que son visage rayonnait de lumiĂšre depuis qu’il avait parlĂ© avec le Seigneur. Aaron et tous les fils d’IsraĂ«l virent arriver MoĂŻse son visage rayonnait. Comme ils n’osaient pas s’approcher, MoĂŻse les appela. Aaron et tous les chefs de la communautĂ© vinrent alors vers lui, et il leur adressa la parole. Ensuite, tous les fils d’IsraĂ«l s’approchĂšrent, et il leur transmit tous les ordres que le Seigneur lui avait donnĂ©s sur la montagne du SinaĂŻ. Quand il eut fini de leur parler, il mit un voile sur son visage. Et, lorsqu’il se prĂ©sentait devant le Seigneur pour parler avec lui, il enlevait son voile jusqu’à ce qu’il soit sorti. Alors, il transmettait aux fils d’IsraĂ«l les ordres qu’il avait reçus, et les fils d’IsraĂ«l voyaient rayonner son visage. Puis il remettait le voile sur son visage jusqu’à ce qu’il rentre pour parler avec le Seigneur. Laisser paraĂźtre les traits de Dieu Le peuple, Ă  la nuque raide, s’est fatiguĂ© d’attendre MoĂŻse * qui conversait sur la montagne avec son Seigneur. Il s’est alors construit son Dieu, un veau d’or. Son dieu, fait de ses mains, de son reflet, de son illusion. L’attente fut sa tentation suprĂȘme. Ne plus la supporter et prĂ©fĂ©rer sa propre image Ă  adorer. Il s’est alors perdu. Comme nous tous quand c’est notre reflet que nous adorons, que nous cherchons, que nous nommons Dieu. Les dieux Ă  notre image pullulent, hier comme aujourd’hui. Pour les quitter, une seule voie, tenter de tendre l’oreille, d’écouter. MoĂŻse a rĂ©ussi Ă  arracher les siens Ă  la colĂšre du Seigneur. Une lutte intense qui ouvre son Ăąme Ă  plus d’intimitĂ© encore avec son Dieu. Il repart alors prĂšs de lui, sur la montagne du SinaĂŻ, 40 jours et 40 nuits, pour réécrire la Parole, celle-lĂ  mĂȘme brisĂ©e devant le dĂ©sastre de ce peuple trop humain. TĂ©moignage de qui est Dieu, celui qui donne Ă  ceux qui l’aiment le nĂ©cessaire pour rester libre du sein de l’histoire. Pour rester fidĂšle du sein des fascinations du monde. Pour rester vivant. En revenant d’une telle aventure, le visage de MoĂŻse portait sur lui la trace de Dieu. Lui parler, le contempler, laisse sa marque sur la peau, sur la chair. Et nous tous – dira Paul ** qui, le visage dĂ©voilĂ©, rĂ©flĂ©chissons la gloire du Seigneur, nous sommes transformĂ©s en cette mĂȘme image, de gloire en gloire, comme de par le Seigneur qui est esprit. » VoilĂ  ce qui nous est offert. Porter sur nos traits ceux du Christ, ceux de la misĂ©ricorde et de la vie donnĂ©e. Le faire toujours avec douceur et tremblement, sans assurance ni prĂ©tention. Juste pour le laisser passer. * Ex, 32 ** 2 Co 3, 19 MĂ©ditation enregistrĂ©e dans les studios de Radio Notre-Dame Paris RĂ©agir
Dieufait toute chose belle en son temps. Il a implantĂ© au trĂ©fonds de l’ĂȘtre humain le sens de l’éternitĂ©, sans toutefois que l’homme puisse apprĂ©hender l’Ɠuvre que Dieu accomplit du commencement Ă  la fin.
Commence alors pour lui une lutte pour la survie, un chemin joncĂ© de ronces, une aventure ambiguĂ« qui le conduira jusqu’à la division de la cellule familiale. Etranger dans son pays d’accueil, Ă©tranger dans sa propre famille, seul face Ă  lui-mĂȘme, telle est la triple dĂ©chirure qu’à vĂ©cu l’auteur dans l’attente de lendemains meilleurs. Ainsi, comme par un fil d’Ariane, et un style dĂ©contractĂ©, l’auteur entraine le lecteur vers les Ă©tapes dĂ©cisives qui ont forgĂ©es sa dĂ©termination et fait de lui un homme qui en dĂ©pit des adversitĂ©s et des pĂ©ripĂ©ties de la vie, a su tenir le cap, convaincu que l’espoir est le cƓur battant de toute aventure humaine. C’est dire si, loin d’ĂȘtre une ordinaire autobiographie, ce rĂ©cit volontairement Ă©crit Ă  cƓur ouvert, est une intime confession sur une parenthĂšse de vie et une catharsis Ă  la fois pour l’auteur et ses lecteurs. Du reste, les lecteurs avertis trouveront certainement Ă  travers ce tĂ©moignage de vie, que Ranipoma Bernard ZOUNGRANA n’a pas seulement rĂ©ussi une passe de deux mais qu’il a rĂ©alisĂ© fort admirablement un vĂ©ritable coup de maĂźtre. Et c’est sans doute Ă  dessein que l’auteur termine son rĂ©cit par une perspective d’espoir, symbolisĂ©e par le beau soleil qui se lĂšve dans le ciel du Minnesota pour annoncer l’aurore de ce jour nouveau tant attendu. Les points de vente Les Ă©ditions CĂ©prodif70379216 Librairie Livres et Loisirs 57 02 50 50 Ferdinand70 00 55 70 Idrissa 01234026 L’auteurRanipoma Bernard ZOUNGRANA auteur confĂ©rencier,motivateur coach de vie 213 Pine Street, Belle Plaine MN 56011 USA
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